Une femme emmène un bébé reborn pour se faire vacciner et se fâche lorsque le personnel de santé refuse sa demande

Poupée Reborn. Instagram @imperioreborns
Poupée Reborn. Instagram @imperioreborns

Une femme a emmené un bébé reborn pour le faire vacciner dans un centre de santé au Brésil et s’est fâchée lorsque les professionnels ont refusé sa demande.

L’incident s’est produit en janvier de cette année dans la ville d’Itajaí, dans l’État de Santa Catarina, lorsqu’une femme s’est présentée dans une Unité de Santé de Base (UBS) avec sa fille de 4 ans et une poupée reborn pour simuler une vaccination sur la poupée.

Selon la municipalité locale, le personnel du centre a refusé la demande, qui, selon la femme, venait de sa fille. Apparemment, son intention était d’enregistrer la vaccination du bébé reborn pour la publier sur les réseaux sociaux.

D’après les professionnels de santé, vacciner une poupée entraînerait un gaspillage de fournitures financées par l’argent public et destinées uniquement à un usage humain.

Lorsque le personnel a refusé, la femme se serait énervée et aurait répondu : « Il suffit d’ouvrir une seringue, d’ouvrir une aiguille et de faire semblant. » Dans une note, la mairie a déclaré que « tous les professionnels, y compris la vaccinateur, ont refusé » de faire la simulation.

La patiente a ensuite quitté le centre visiblement agacée. « La direction du centre de santé a, à l’époque, envoyé une note aux autres unités afin qu’elles soient attentives à la possibilité que la femme cherche à faire vacciner son bébé ‘reborn’ ailleurs. »

L’affaire a eu lieu en janvier, mais le thème des bébés reborn fait à nouveau parler de lui. De nombreuses femmes qui « élèvent » des bébés reborn comme s’il s’agissait de vrais enfants se rendent dans des centres de santé pour filmer des scènes de soins médicaux pour les poupées.

L’augmentation des cas similaires a inspiré des projets de loi contre ces pratiques au Brésil. Par exemple, à Curitiba, les propriétaires de bébés reborn ne sont plus autorisés à utiliser les sièges prioritaires dans les bus.

Un projet de loi présenté la semaine dernière à la Chambre des députés vise à empêcher les « parents » de bébés reborn d’obtenir des avantages dans le Système Public de Santé (SUS), comme un accès prioritaire.

Le texte comprend une interdiction de vaccination des poupées, avec une amende prévue de cinq à vingt salaires minimums, selon la situation financière de l’infraction et la gravité des faits. En cas de récidive, l’amende sera doublée.

Photo et vidéo : Freepik. Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA et révisé par l’équipe éditoriale.

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